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文档简介

1、V. ConclusionA travers le parcours de la traduction de On ne badine pas avec lamour, japerois que, en fait, la traduction des oeuvres dramatiques nest pas ladaptation et quelle est de mme nature que toute autre traduction, malgr ses spcificits. Nimporte quelle sorte texte dramatique soit-il, comme d

2、ans toute traduction, on traduit le sens du texte. Le sens, cest le vouloir dire de lauteur dramatique exprim avec les moyens que lui offre le thtre, cest donc tout le jeu de scne. Saisir le jeu de scne de loriginal et le montrer dans une autre langue, produire les mmes effets chez un autre public,

3、cest comprendre le sens et le reformuler avec des moyens quivalents. Montrer nouveau dans la langue darrive loralit et la gestualit du langage dramatique original, cest effectivement crer une quivalence de forme entre la traduction et le texte original. Quant aux lments exotiques, si loriginal convi

4、ent la reprsentation scnique de la culture de lauteur, la traduction doit soit correspondre la pratique thtrale de la culture darrive o vit le traducteur ( surtout quand il sagit des expressions dmodes ), soit maintenir le sens propre pour que le destinataire puisse obtenir des connaissances trangre

5、s ( surtout quand il sagit des expressions religieuses).Rfrence李杏,2008,从“可表演性”看戏剧翻译. 北京:外国语言文学研究.牛国玲,1994,中外戏剧美学比较简论. 北京:中国戏剧出版社.Jean-Michel Dprats. (2002). Traduire Shakespeare. La lettre de la Pliade n 12 HYPERLINK http:/www.la-pleiade.fr/La-vie-de-la-Pleiade/Les-coulisses-de-la-Pleiade/Traduire-S

6、hakespearehttp:/www.la-pleiade.fr/La-vie-de-la-Pleiade/Les-coulisses-de-la-Pleiade/Traduire-Shakespeare Appendice : Texte original : ACTE TROISIMEScne premireDevant le chteau.Entrent Le Baron et Matre Blazius.Le BaronIndpendamment de votre ivrognerie, vous tes un bltre, matre Blazius. Mes valets vou

7、s voient entrer furtivement dans loffice, et quand vous tes convaincu davoir vol mes bouteilles de la manire la plus pitoyable, vous croyez vous justifier en accusant ma nice dune correspondance secrte.Matre BlaziusMais, monseigneur, veuillez vous rappelerLe BaronSortez, monsieur labb, et ne reparai

8、ssez jamais devant moi ! il est draisonnable dagir comme vous le faites, et ma gravit moblige ne vous pardonner de ma vie.Il sort ; matre Blazius le suit. Entre Perdican.PerdicanJe voudrais bien savoir si je suis amoureux. Dun ct, cette manire dinterroger est tant soit peu cavalire, pour une fille d

9、e dix-huit ans ; dun autre, les ides que ces nonnes lui ont fourres dans la tte auront de la peine se corriger. De plus, elle doit partir aujourdhui. Diable ! je laime, cela est sr. Aprs tout, qui sait ? peut-tre elle rptait une leon, et dailleurs il est clair quelle ne se soucie pas de moi. Dune au

10、tre part, elle a beau tre jolie, cela nempche pas quelle nait des manires beaucoup trop dcides, et un ton trop brusque. Je nai qu ny plus penser ; il est clair que je ne laime pas. Cela est certain quelle est jolie ; mais pourquoi cette conversation dhier ne veut-elle pas me sortir de la tte ? En vr

11、it, jai pass la nuit radoter. O vais-je donc ? Ah ! je vais au village.Il sort.Scne IIUn chemin.Entre Matre Bridaine.Que font-ils maintenant ? Hlas ! voil midi. Ils sont table. Que mangent-ils ? que ne mangent-ils pas ? Jai vu la cuisinire traverser le village, avec un norme dindon. Laide portait le

12、s truffes, avec un panier de raisin.Entre Matre Blazius.Matre Blazius disgrce imprvue ! me voil chass du chteau, par consquent de la salle manger. Je ne boirai plus le vin de loffice.Matre BridaineJe ne verrai plus fumer les plats ; je ne chaufferai plus au feu de la noble chemine mon ventre copieux

13、.Matre BlaziusPourquoi une fatale curiosit ma-t-elle pouss couter le dialogue de dame Pluche et de sa nice ? Pourquoi ai-je rapport au baron tout ce que jai vu ?Matre BridainePourquoi un vain orgueil ma-t-il loign de ce dner honorable, o jtais si bien accueilli ? Que mimportait dtre droite ou gauche

14、 ?Matre BlaziusHlas ! jtais gris, il faut en convenir, lorsque jai fait cette folie.Matre BridaineHlas ! le vin mavait mont la tte quand jai commis cette imprudence.Matre BlaziusIl me semble que voil le cur.Matre BridaineCest le gouverneur en personne.Matre BlaziusOh ! oh ! monsieur le cur, que fait

15、es-vous l ?Matre BridaineMoi ! je vais dner. Ny venez-vous pas ?Matre BlaziusPas aujourdhui. Hlas ! matre Bridaine, intercdez pour moi ; le baron ma chass. Jai accus faussement Mlle. Camille davoir une correspondance secrte, et cependant Dieu mest tmoin que jai vu ou que jai cru voir dame Pluche dan

16、s la luzerne. Je suis perdu, monsieur le cur.Matre BridaineQue mapprenez-vous l ?Matre BlaziusHlas ! hlas ! la vrit. Je suis en disgrce complte pour avoir vol une bouteille.Matre BridaineQue parlez-vous, messire, de bouteilles voles propos dune luzerne et dune correspondance ?Matre BlaziusJe vous su

17、pplie de plaider ma cause. Je suis honnte, seigneur Bridaine. digne seigneur Bridaine, je suis votre serviteur !Matre Bridaine, part fortune ! est-ce un rve ? je serai donc assis sur toi, chaise bienheureuse !Matre BlaziusJe vous serai reconnaissant dcouter mon histoire, et de vouloir bien mexcuser,

18、 brave seigneur, cher cur.Matre BridaineCela mest impossible, monsieur, il est midi sonn, et je men vais dner. Si le baron se plaint de vous, cest votre affaire. Je nintercde point pour un ivrogne. ( part.) Vite, volons la grille ; et toi, mon ventre, arrondis-toi. Il sort en courant.Matre BlaziusMi

19、srable Pluche ! cest toi qui payeras pour tous ; oui, cest toi qui es la cause de ma ruine, femme dhonte, vile entremetteuse, cest toi que je dois cette disgrce. sainte universit de Paris ! on me traite divrogne ! Je suis perdu si je ne saisis une lettre, et si je ne prouve au baron que sa nice a un

20、e correspondance. Je lai vue ce matin crire son bureau. Patience ! voici du nouveau. (Passe dame Pluche portant une lettre.) Pluche, donnez-moi cette lettre.Dame PlucheQue signifie cela ? Cest une lettre de ma matresse que je vais mettre la poste au village.Matre BlaziusDonnez-la moi, ou vous tes mo

21、rte.Dame Pluche Moi, morte ! Morte ! Marie, Jsus, vierge et martyr !Matre BlaziusOui, morte, Pluche ; donnez-moi ce papier.Ils se battent. Entre Perdican.PerdicanQuy a-t-il ? Que faites-vous, Blazius ? Pourquoi violenter cette femme ?Dame PlucheRendez-moi la lettre. Il me la prise, seigneur ; justic

22、e !Matre BlaziusCest une entremetteuse, seigneur. Cette lettre est un billet doux.Dame PlucheCest une lettre de Camille, seigneur, de votre fiance.Matre BlaziusCest un billet doux un gardeur de dindons.Dame PlucheTu en as menti, abb. Apprends cela de moi.PerdicanDonnez-moi cette lettre, je ne compre

23、nds rien votre dispute ; mais, en qualit de fianc de Camille, je marroge le droit de la lire.Il lit. la sur Louise, au couvent de *. ( part.) Quelle maudite curiosit me saisit malgr moi ! Mon cur bat avec force, et je ne sais ce que jprouve. Retirez-vous, dame Pluche, vous tes une digne femme, et ma

24、tre Blazius est un sot. Allez dner ; je me charge de mettre cette lettre la poste.Sortent matre Blazius et dame Pluche.Perdican, seulQue ce soit un crime douvrir une lettre, je le sais trop bien pour le faire. Que peut dire Camille cette sur ? Suis-je donc amoureux ? Quel empire a donc pris sur moi

25、cette singulire fille, pour que les trois mots crits sur cette adresse me fassent trembler la main ? Cela est singulier ; Blazius, en se dbattant avec dame Pluche, a fait sauter le cachet. Est-ce un crime de rompre le pli ? Bon, je ny changerai rien. (Il ouvre la lettre et lit.) Je pars aujourdhui,

26、ma chre, et tout est arriv comme je lavais prvu. Cest une terrible chose ; mais ce pauvre jeune homme a le poignard dans le cur ; il ne se consolera pas de mavoir perdue. Cependant jai fait tout au monde pour le dgoter de moi. Dieu me pardonnera de lavoir rduit au dsespoir par mon refus. Hlas ! ma c

27、hre, que pouvais-je y faire ? Priez pour moi ; nous nous reverrons demain et pour toujours. Toute vous du meilleur de mon me. Camille. Est-il possible ? Camille crit cela ? Cest de moi quelle parle ainsi. Moi au dsespoir de son refus ! Eh ! bon Dieu ! si cela tait vrai, on le verrait bien ; quelle h

28、onte peut-il y avoir aimer ? Elle a fait tout au monde pour me dgoter, dit-elle, et jai le poignard dans le cur ? Quel intrt peut-elle avoir inventer un roman pareil ? Cette pense que javais cette nuit est-elle donc vraie ? femmes ! cette pauvre Camille a peut-tre une grande pit ! cest de bon cur qu

29、elle se donne Dieu, mais elle a rsolu et dcrt quelle me laisserait au dsespoir. Cela tait convenu entre les bonnes amies avant de partir du couvent. On a dcid que Camille allait revoir son cousin, quon le lui voudrait faire pouser, quelle refuserait, et que le cousin serait dsol. Cela est si intress

30、ant, une jeune fille qui fait Dieu le sacrifice du bonheur dun cousin ! Non, non, Camille, je ne taime pas, je ne suis pas au dsespoir, je nai pas le poignard dans le cur, et je te le prouverai. Oui, tu sauras que jen aime une autre avant de partir dici. Hol ! brave homme. (Entre un paysan.) Allez a

31、u chteau, dites la cuisine quon envoie un valet porter Mlle. Camille le billet que voici.Il crit.Le PaysanOui, monseigneur.Il sort.PerdicanMaintenant lautre. Ah ! je suis au dsespoir ! Hol ! Rosette, Rosette !Il frappe une porte.Rosette, ouvrantCest vous, monseigneur ! Entrez, ma mre y est.PerdicanM

32、ets ton plus beau bonnet, Rosette, et viens avec moi.RosetteO donc ?PerdicanJe te le dirai ; demande la permission ta mre, mais dpche-toi.RosetteOui, monseigneur.Elle rentre dans la maison.PerdicanJai demand un nouveau rendez-vous Camille, et je suis sr quelle y viendra ; mais par le ciel, elle ny t

33、rouvera pas ce quelle y comptera trouver. Je veux faire la cour Rosette devant Camille elle-mme.Scne IIILe petit bois.Entrent Camille et Le Paysan.Le PaysanMademoiselle, je vais au chteau porter une lettre pour vous ; faut-il que je vous la donne, ou que je la remette la cuisine, comme me la dit le

34、seigneur Perdican ?CamilleDonne-la moi.Le PaysanSi vous aimez mieux que je la porte au chteau, ce nest pas la peine de mattarder.CamilleJe te dis de me la donner.Le PaysanCe qui vous plaira.Il donne la lettre.CamilleTiens, voil pour ta peine.Le PaysanGrand merci ; je men vais, nest-ce pas ?CamilleSi

35、 tu veux.Le PaysanJe men vais, je men vais.Il sort.Camille, lisantPerdican me demande de lui dire adieu, avant de partir, prs de la petite fontaine o je lai fait venir hier. Que peut-il avoir me dire ? Voil justement la fontaine, et je suis toute porte. Dois-je accorder ce second rendez-vous ? Ah !

36、(Elle se cache derrire un arbre.) Voil Perdican qui approche avec Rosette, ma sur de lait. Je suppose quil va la quitter ; je suis bien aise de ne pas avoir lair darriver la premire.Entrent Perdican et Rosette, qui sassoient.Camille, cache, partQue veut dire cela ? Il la fait asseoir prs de lui ? Me

37、 demande-t-il un rendez-vous pour y venir causer avec une autre ? je suis curieuse de savoir ce quil lui dit.Perdican, haute voix, de manire que Camille lentendeJe taime, Rosette ! toi seule au monde tu nas rien oubli de nos beaux jours passs ; toi seule tu te souviens de la vie qui nest plus ; pren

38、ds ta part de ma vie nouvelle ; donne-moi ton cur, chre enfant ; voil le gage de notre amour.Il lui pose sa chane sur le cou.RosetteVous me donnez votre chane dor ?PerdicanRegarde prsent cette bague. Lve-toi, et approchons-nous de cette fontaine. Nous vois-tu tous les deux, dans la source, appuys lu

39、n sur lautre ? Vois-tu tes beaux yeux prs des miens, ta main dans la mienne ? Regarde tout cela seffacer. (Il jette sa bague dans leau.) Regarde comme notre image a disparu ; la voil qui revient peu peu ; leau qui stait trouble reprend son quilibre ; elle tremble encore ; de grands cercles noirs cou

40、rent sa surface ; patience, nous reparaissons ; dj je distingue de nouveau tes bras enlacs dans les miens ; encore une minute, et il ny aura plus une ride sur ton joli visage ; regarde ! ctait une bague que mavait donne Camille.Camille, partIl a jet ma bague dans leau.PerdicanSais-tu ce que cest que

41、 lamour, Rosette ? coute ! le vent se tait ; la pluie du matin roule en perles sur les feuilles sches que le soleil ranime. Par la lumire du ciel, par le soleil que voil, je taime ! Tu veux bien de moi, nest-ce pas ? On na pas fltri ta jeunesse ? on na pas infiltr dans ton sang vermeil les restes du

42、n sang affadi ? Tu ne veux pas te faire religieuse ; te voil jeune et belle dans les bras dun jeune homme. Rosette, Rosette ! sais-tu ce que cest que lamour ?RosetteHlas ! monsieur le docteur, je vous aimerai comme je pourrai.PerdicanOui, comme tu pourras ; et tu maimeras mieux, tout docteur que je

43、suis et toute paysanne que tu es, que ces ples statues fabriques par les nonnes, qui ont la tte la place du cur, et qui sortent des clotres pour venir rpandre dans la vie latmosphre humide de leurs cellules ; tu ne sais rien ; tu ne lirais pas dans un livre la prire que ta mre tapprend, comme elle l

44、a apprise de sa mre ; tu ne comprends mme pas le sens des paroles que tu rptes, quand tu tagenouilles au pied de ton lit ; mais tu comprends bien que tu pries, et cest tout ce quil faut Dieu.RosetteComme vous me parlez, monseigneur !PerdicanTu ne sais pas lire ; mais tu sais ce que disent ces bois e

45、t ces prairies, ces tides rivires, ces beaux champs couverts de moissons, toute cette nature splendide de jeunesse. Tu reconnais tous ces milliers de frres, et moi pour lun dentre eux ; lve-toi, tu seras ma femme, et nous prendrons racine ensemble dans la sve du monde tout-puissant.Il sort avec Rose

46、tte.Scne IVEntre Le Chur.Il se passe assurment quelque chose dtrange au chteau ; Camille a refus dpouser Perdican ; elle doit retourner aujourdhui au couvent dont elle est venue. Mais je crois que le seigneur son cousin sest consol avec Rosette. Hlas ! la pauvre fille ne sait pas quel danger elle co

47、urt en coutant les discours dun jeune et galant seigneur.Dame Pluche, entrantVite, vite, quon selle mon ne !Le ChurPasserez-vous comme un songe lger, vnrable dame ? Allez-vous si promptement enfourcher derechef cette pauvre bte qui est si triste de vous porter ?Dame PlucheDieu merci, chre canaille,

48、je ne mourrai pas ici.Le ChurMourez au loin, Pluche, ma mie ; mourez inconnue dans un caveau malsain. Nous ferons des vux pour votre respectable rsurrection.Dame PlucheVoici ma matresse qui savance. ( Camille qui entre.) Chre Camille, tout est prt pour notre dpart ; le baron a rendu ses comptes, et

49、mon ne est bt.CamilleAllez au diable, vous et votre ne ; je ne partirai pas aujourdhui.Elle sort.Le ChurQue veut dire ceci ? Dame Pluche est ple de terreur ; ses faux cheveux tentent de se hrisser, sa poitrine siffle avec force et ses doigts sallongent en se crispant.Dame PlucheSeigneur Jsus ! Camil

50、le a jur !Elle sort.Scne VEntrent Le Baron et Matre Bridaine.Matre BridaineSeigneur, il faut que je vous parle en particulier. Votre fils fait la cour une fille du village.Le BaronCest absurde, mon ami.Matre BridaineJe lai vu distinctement passer dans la bruyre en lui donnant le bras ; il se penchai

51、t son oreille et lui promettait de lpouser.Le BaronCela est monstrueux.Matre BridaineSoyez-en convaincu ; il lui a fait un prsent considrable, que la petite a montr sa mre.Le Baron ciel ! considrable, Bridaine ? En quoi considrable ?Matre BridainePour le poids et pour la consquence. Cest la chane do

52、r quil portait son bonnet.Le BaronPassons dans mon cabinet ; je ne sais quoi men tenir.Ils sortent.Scne VILa chambre de Camille.Entrent Camille et Dame Pluche.CamilleIl a pris ma lettre, dites-vous ?Dame PlucheOui, mon enfant, il sest charg de la mettre la poste.CamilleAllez au salon, dame Pluche ;

53、et faites-moi le plaisir de dire Perdican que je lattends ici.Dame Pluche sort.CamilleIl a lu ma lettre, cela est certain ; sa scne du bois est une vengeance, comme son amour pour Rosette. Il a voulu me prouver quil en aimait une autre que moi, et jouer lindiffrent malgr son dpit. Est-ce quil maimer

54、ait, par hasard ? (Elle lve la tapisserie.) Es-tu l, Rosette ?Rosette, entrantOui ; puis-je entrer ?Camillecoute-moi, mon enfant ; le seigneur Perdican ne te fait-il pas la cour ?RosetteHlas ! oui.CamilleQue penses-tu de ce quil ta dit ce matin ?RosetteCe matin ? O donc ?CamilleNe fais pas lhypocrit

55、e. Ce matin la fontaine dans le petit bois.RosetteVous mavez donc vue ?CamillePauvre innocente ! Non, je ne tai pas vue. Il ta fait de beaux discours, nest-ce pas ? Gageons quil ta promis de tpouser.RosetteComment le savez-vous ?CamilleQuimporte comment je le sais ? Crois-tu ses promesses, Rosette ?

56、RosetteComment ny croirais-je pas ? il me tromperait donc ? Pour quoi faire ?CamillePerdican ne tpousera pas, mon enfant.RosetteHlas ! je nen sais rien.CamilleTu laimes, pauvre fille ; il ne tpousera pas, et la preuve, je vais te la donner ; rentre derrire ce rideau, tu nauras qu prter loreille et v

57、enir quand je tappellerai.Rosette sort.CamilleMoi qui croyais faire un acte de vengeance, ferais-je un acte dhumanit ? La pauvre fille a le cur pris. (Entre Perdican.) Bonjour, cousin, asseyez-vous.PerdicanQuelle toilette, Camille ! qui en voulez-vous ?Camille vous, peut-tre ; je suis fche de navoir

58、 pu me rendre au rendez-vous que vous mavez demand ; vous aviez quelque chose me dire ?Perdican, partVoil, sur ma vie, un petit mensonge assez gros, pour un agneau sans tache ; je lai vue derrire un arbre couter la conversation. (Haut.) Je nai rien vous dire, quun adieu, Camille ; je croyais que vou

59、s partiez ; cependant votre cheval est lcurie, et vous navez pas lair dtre en robe de voyage.CamilleJaime la discussion ; je ne suis pas bien sre de ne pas avoir eu envie de me quereller encore avec vous.Perdican quoi sert de se quereller, quand le raccommodement est impossible ? Le plaisir des disp

60、utes, cest de faire la paix.Camilletes-vous convaincu que je ne veuille pas la faire ?PerdicanNe raillez pas ; je ne suis pas de force vous rpondre.CamilleJe voudrais quon me fit la cour ; je ne sais si cest que jai une robe neuve, mais jai envie de mamuser. Vous mavez propos daller au village, allo

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