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文档简介
1、Jean Zacklad, POUR UNE THIQUE. Livre II. Ltre au fminin. (1981)180Jean ZACKLAD (1932-1990)Docteur dtat en philosophie, matre de confrence de civilisation juive,hritier de la tradition sotrique juive(1981)POUR UNE THIQUE.LIVRE IILETRE AU FMININUn document produit en version numrique par Rjeanne Touss
2、aint, ouvrirebnvole, Chomedey, Ville Laval, QubecPage web. Courriel: rtoussaintaei.caDans le cadre de la collection: Les classiques des sciences socialesSite web: http:/www.uqac.ca/Classiques_des_sciences_sociales/ Une collection dveloppe en collaboration avec la BibliothquePaul-mile-Boulet de lUniv
3、ersit du Qubec ChicoutimiSite web: http:/bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htmPolitique dutilisationde la bibliothque des ClassiquesToute reproduction et rediffusion de nos fichiers est interdite, mme avec la mention de leur provenance, sans lautorisation formelle, crite, du fondateur des Classique
4、s des sciences sociales, Jean-Marie Tremblay, sociologue.Les fichiers des Classiques des sciences sociales ne peuvent sans autorisation formelle:- tre hbergs (en fichier ou page web, en totalit ou en partie) sur un serveur autre que celui des Classiques.- servir de base de travail un autre fichier m
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6、sivement de bnvoles.Ils sont disponibles pour une utilisation intellectuelle et personnelle et, en aucun cas, commerciale. Toute utilisation des fins commerciales des fichiers sur ce site est strictement interdite et toute rediffusion est galement strictement interdite.Laccs notre travail est libre
7、et gratuit tous les utilisateurs. Cest notre mission.Jean-Marie Tremblay, sociologueFondateur et Prsident-directeur gnral,LES CLASSIQUES DES SCIENCES SOCIALES.Cette dition lectronique a t ralise par Rjeanne Toussaint, bnvole, Courriel: rtoussaintaei.ca partir de:Jean Zacklad (1932-1990)POUR UNE THIQ
8、UE.Livre II. LETRE AU FMININ.Paris: Les ditions Verdier, 1981, 145 p. Collection: Les Dix Paroles.Autorisation formelle accorde par le fils de lauteur, Manuel Zacklad, professeur titulaire de la Chaire Expressions et cultures au Travail du CNAM, le 2 dcembre 2010, de diffuser toutes les publications
9、 de son pre dans Les Classiques des sciences sociales. Courriels: manuel.zackladcnam.fr et manuel.zackladutt.fr Polices de caractres utilise: Comic Sans, 12 points.dition lectronique ralise avec le traitement de textes Microsoft Word 2008 pour Macintosh.Mise en page sur papier format: LETTRE US, 8.5
10、 x 11.dition numrique ralise le 18 novembre 2011 Chicoutimi, Ville de Saguenay, Qubec.Jean ZACKLADDocteur dtat en philosophie, matre de confrence de civilisation juive,hritier de la tradition sotrique juivePOUR UNE THIQUE.Livre II. LEtre au fminin.Paris: Les ditions Verdier, 1981, 145 p. Collection:
11、 Les Dix Paroles.145Table des matiresQuatrime de couvertureIntroductionOuvertureChapitre I.ve ou la GardeChapitre II.Sarah ou lUniversChapitre III.Rahel et La ou la PrsenceChapitre IV.Les Mres ou la FminitChapitre V.Esther ou la Grce SouveraineSefer Liqout ha G.R.A. (extraits)POUR UNE THIQUE.Livre I
12、I. Ltre au fminin. (1981)QUATRIME DE COUVERTURERetour la table des matiresLe propos de ce livre est dinterroger la tradition juive sur ce quelle recle dirrductiblement original par rapport la pense philosophique de lOccident; une manire propre de dire lEtre, au fminin. Cet ouvrage sappuie sur les te
13、xtes de la Cabale dans la trace de lenseignement du Gaon de Vilna la fin du XVIIIe sicle. travers les figures dve, des Matriarches, de Ruth, de la Reine Esther, le fminin se dvoile. La mre, la fille, lpouse, la sur : autant de manires de penser le fminin comme Prsence et ainsi, de partir de la Diffr
14、ence.6DU MME AUTEURESSAI DONTOLOGIE BIBLIQUE - ditions Mouton, 1967.POUR UNE THIQUE, Livre I: DE DIEU - ditions Verdier, 1979.CAN ET ABEL - (en collaboration avec Claude Birman et Charles Mopsik) ditions Grasset, 1980.7Le Temple est le fminin, lpouse du mosasme. Le Temple antique est sa femme seulem
15、ent corporelle, prissable. Son autre femme, celle en laquelle la Prsence se dverse, ce sera, dans lavenir, un autre Temple imprissable. Cest pourquoi (au buisson; il est demand Mose.) te tes souliers (Exode 3,5).ELIYAHOU, GAON DE VILNAIl est au pouvoir des philosophes, au moins de refuser la fonctio
16、n que ce mouvement tendrait leur assigner: celle de fabricants dalgorithmes, ou dans le meilleur des cas, de gardiens jaloux du phantasme combinatoire. Il ne faut plus cultiver ce jardin; mais peut-tre en planter dautres, ou du moins le tenter. En bref, mettre en place un autre espace rationnel,JEAN
17、-TOUSSAINT DESANTI9POUR UNE THIQUE.Livre II. Ltre au fminin. (1981)INTRODUCTIONRetour la table des matiresDes documents crits en langue grecque, chinoise, allemande . on infre lexistence dune pense grecque, chinoise, allemande. Infrera-t-on semblablement lexistence dune pense hbraque ou juive partir
18、 des textes crits en Hbreu ou se rfrant aux textes hbraques? Et si lon rpond positivement, cette pense sera-t-elle comprise comme lexpression dune philosophie, dune religion, dune volont nationale, humaniste, morale.? Reprsente-t-elle une exprience mystique ou spculative ou existentielle?Si par pens
19、e, lon dsigne le travail de construire des systmes qui intgrent des donnes parses dans le cadre dune certitude unitaire ou bien - changement dans la continuit - lenrichissement selon lair du temps des anciennes thmatiques, alors il nexiste pas de pense de lHbreu ou bien, ce que lon prsente comme tel
20、le est le remaniement des penses ambiantes au nom dun hbrasme vanescent. Il ny en a pas non plus si lon prtend transmettre un message non-humain htrogne aux interfrences de nos savoirs et opinions.Le fait est, pourtant, que la littrature de lHbreu sest trouve exclue de ces interfrences, quelle const
21、itue le refoul de la culture, que les chos qui en parviennent traduisent un compromis entre elle et telles figures culturelles, aussi ruineux pour elle que pour la cohrence de ces figures. Le fait dtre refoul, cependant, ne constitue pas un gage dauthenticit. Se rfugier dans le secret peut aussi bie
22、n tre signe que lon est encore inapte lexposition publique. Pourquoi, dans ces conditions, cultiver un champ qui na pas encore fait la preuve quil est universalisable et vrifiable? Refuge labri des incertitudes, dviances et strilits ambiantes?Impossible nest pas Hbreu. On entre dans la littrature sp
23、culative hbraque comme on entre en religion ou plutt comme on refuse dentrer en religion, pour faire la preuve quil est intressant et fcond de tenter cette dmarche qui, prcisment, semble impossible: refus dun cadrage limitatif, parallle au refus historique des hommes parlant Hbreu dentrer dans les c
24、odages institutionnels.10Quand un univers mental se disloque faute davoir fait place aux lments susceptibles de le renouveler, se voit clairement quels sont ces lments qui ont t refouls et lon postule quils rapparaissent identiques eux-mmes chaque boulement. La pense de lHbreu? - La garde de ces vid
25、ences qui ont fulgur en ces moments de dsarroi vidences qui, loin de constituer un systme de derrire le rideau, forment la cohrence dun point de vue. La pense de lHbreu? - Rien dautre que le germe de la pense de quiconque se localise en cette exacte perspective: voir do procdent les renouvellements.
26、 Pas une ou des doctrines; rien quun germe. Pas de matriaux historiques ou idels spciaux; rien quune rgle pour ordonner nimporte quel matriau.Si donc on cultive le champ hbraque, cest que, actuellement, on est en train de trouver un contenu prcis pour une exigence prcise de renouvellement, cest quil
27、 se vrifie que pointer vers lindit, cest identiquement retrouver le mme trs ancien point de vue: besogne verbale en laquelle tout un chacun enseigne et est enseign, anticipe et senquiert du pass.Ceci pour rendre compte du fait que lautre besogne, celle dcrire, est seulement un adjuvant de la premire
28、 car, en tous temps, un texte hbraque spculatif a t soit la notation dune instruction orale, pour fixer la dimension du champ et vrifier la continuit de la mme optique, soit la compensation une chute de loralit. En aucun cas, lon ninstruit ou lon ne fait comprendre par et dans le rapport scripteur-l
29、ecteur. Lcrit draine vers la parole. Tche inluctable. Lcrit est assum par un scripteur, lequel prend en charge un contenu qui ne lui appartient pas, qui a couru, dune manire rgle mais libre entre les interlocuteurs.Si Dieu nexiste pas, tout est permis. Si Dieu existe, toute initiative est secondaire
30、. On ne croira pas que ces deux fondations jumelles et concurrentes, de la mort de Dieu et du fidisme, sont des maladies du langage - seulement. Nous serons sortis dembarras quand la question de linterlocuteur non-humain aura t mise au clair. Nous sommes, pour lheure, loin du compte et lon supposera
31、 que cette question sera la dernire tre rsolue. Davoir lanc le dfi dune rflexion sur le divin, davoir commenc par la fin, cela na pas t seulement le lancement dune pierre dattente: promesse dune intelligibilit venir, pour lheure impossible. Ce fut surtout la leve dune hypothque. Le Dieu de la mtaphy
32、sique et de la religion, 11 on impute communment lhbrasme den avoir t linitiateur, comme si les Hbreux avaient t les premiers athes ou les premiers croyants du monothisme. La rfrence de leur histoire, plus que nationale, plus que religieuse, est communment entendue comme une variante des cadrages na
33、tionaux, religieux ou idologiques. Tant que cette interprtation prvaut, la recherche et la redcouverte du germe sont aussitt strilises. O lon donne un contenu immdiatement intelligible, ft-ce dans le mystre, au concept de Dieu dIsral et lon prend le parti des censeurs, ou lon travaille lever la cens
34、ure, auquel cas il faut se rsigner admettre que le principe mme de lintelligibilit spculative est, au dpart, parfaitement inintelligible: un simple dfi aux codes de lintellection. Le Nom du dieu en quatre grammes, lnoncer, cela ne peut que faire ricaner Bouvard et Pcuchet, hausser les paules Diafoir
35、us, irriter le tenant de la foi du charbonnier. Mais inversement, feindre son inexistence ou son inessentialit, ce serait se rendre complice de leffacement gnralis du Nom de lhomme et de la banalisation des noms propres. La pratique traditionnelle du traditionnaire consiste noncer des propositions b
36、ivalentes. Tel les comprend dans la scurit de lanonymat. Tel autre y trouve la rponse la question: Qui est? Lun senferme dans le rond des questions: Quest-ce que ltre? Quest-ce qui se passe? Comment a fonctionne? Lautre entend quun jepointe qui nest ni ineffable, ni empirico-transcendantal, ni mysti
37、co-psychologique. Avoir commenc par une rflexion sur le divin, cela signifiait - ce quau fond nul nignore - que ce qui est dernier in ordo cognoscendi est premier in ordo essendi. Derrire la malice du rabbin qui, dans le brouillage de la communication commune, termine son allocution par la formule c
38、onsacre: celui qui doit comprendre comprendra, se cache, pour une communication claire diffre, le germe dun discours extrmement prcis et clairant.Revenons sur terre pour demander: quest-ce qui, au nom de lHbreu, est dire en premier lieu quoiqu un rang loign dans la chane dductive? Quel est llment do
39、nt la censure accrot le malaise dans la civilisation?On a glos linfini sur les caractres parcellaire et arbitraire des sciences humaines, sur les dcoupages quelles oprent dans le phnomne, non en raison des clivages de lobjet mais de par la diversit discordante des mthodes et des points de vue. Nous
40、formulons lhypothse que ces dcoupages crent comme un trou noir ou un 12 point aveugle. Ici, la socit est prise dans les rets des Pouvoirs imbriqus. L, lindividu se constitue dans la chronologie de ses tensions, infantiles, adolescentes et adultes. Et lon voit bien que laffectivit circule entre lintr
41、a-individuel et lintra-social, peut-tre ici les jeux des passions, l, ceux du sentiment. Do les conflits des scolastiques contemporaines: - lune des racines de lhistoire collective plonge dans la constitution affective des individus - laquelle salimente des tensions sociales. Les conflits intrieurs
42、font de lindividu un monarque dchu qui, dans le collectif, se retrouve en position de despote-esclave. Le point aveugle, le trou noir, on le cherchera dans la forme non vue de la souverainet. Dsignons-la par un terme mtaphorique: la Reine; la Reine qui exerce un Pouvoir en tant que femme, qui transp
43、orte sa fminit comme pouvoir de dcision dans le domaine public. On ne parle pas de la reine des contes enfantins, archtype de linconscient; non plus que des dynasties des anciens rgimes, mais de ltre qui se trouve masqu/dsign ici et l. Serait-ce que ce qui est en train dexister dune manire de plus e
44、n plus consistante dans la modernit ne trouve pas de dsignations adquates dans nos langages et de place dans nos catgories? Que des socialits naissantes, matresses delles-mmes, sont interprtes comme des variations des Pouvoirs phallocratiques? Que nos mentalits encore imprgnes des reprsentations dun
45、 Dieu-pre et dun Dieu-roi ne laissent place que pour un fminisme de simple protestation? Que, de lhbrasme, rien na filtr de Ruth, anctre du roi David, de la reine Esther. et que lincarnation du divin dans une mre ou une fille sont des mtaphores plus cocasses que sa prsentation en un pre ou un fils?S
46、i un dplacement radical de nos catgories est oprer sur ce point, nous ne prtendons pas y procder ici. Qui aurait la navet de dcliner une thorie de la femme dans la Bible et dans le judasme ou dapporter une pice manquante la masse considrable dides sur le Pouvoir ou le fminin? Nous savons tout et lon
47、 vient trop tard. Et si ces savoirs ne sont pas rigoureux et vrifiables, nul coup de baguette magique ne les rendra tels. Une dconstruction des savoirs ne confrera pas miraculeusement une nouvelle lucidit. Il nest que de trouver ou retrouver un angle de vise: anamnse dun non-savoir qui, sans doute,
48、semblera complexe et peu clair en un premier temps.Lcrit, ici, doit laisser envisager la possibilit dun dcryptage 13 dans loralit - des textes hbraques. A lune des extrmits de larc, le texte biblique: le maximum dexpressivit. Expression de quelle ide? Impossible de le dtecter, donc foisonnement des
49、interprtations. A lautre extrmit, lide nonce en tant que telle mais ampute de toute tentative de lexprimer, ce qui lui donne, pour le premier regard, lapparence dun hiroglyphe: telle quen elle-mme, Vilna change la Bible.Dun ct la Bible - et lon voudra bien nous suivre dans le projet de ne pas labord
50、er comme un document. Le scripteur est anim par des intentions extrmement prcises quil coule dans le document. Nous voulons nous situer du ct du scripteur. On sappuie sur le choix de cette modalit dcriture plutt quune autre, sur cet ordre des noncs plutt quun autre pour vrifier le paralllisme entre
51、lintention et leffectuation de lacte dcrire.De lautre ct, lcole de Vilna du XVIIIe sicle. Le matre de Vilna (le Gaon) a laiss, en guise de testament, quelques feuillets qui contiennent la quintessence de son enseignement: aphorismes en langage cod, parfaitement indchiffrables. Nous avons pass lanne
52、ltude du commentaire de ces aphorismes (liqoutim) rdig par un des plus proches disciples du gaon Rabbi Isaac Eizik Haver. Nous avons traduit quelques-uns de ses textes que nous avons placs en exergue de la plupart des chapitres de ce livre et nous en avons donn un choix plus ample dans lannexe qui l
53、e conclut. Les passages cits sont prcds chaque fois dun chiffre qui renvoie aux pages de la seule dition qui a vu le jour jusqu prsent, celle de Varsovie en 1889, sous le titre de Sefer Liqout ha GRA (recueil daphorismes du Gaon Elie de Vilna). Cet ouvrage a t rcemment reproduit photographiquement e
54、n Isral. Ici aussi, nous demandons quon nous suive dans le projet dune lecture an-historique. Nous ne nous demandons pas si les thmes et expressions sont le produit dune volution, sinscrivent dans une filiation, en particulier sils sont des dveloppements des thmes bibliques et mdivaux. Nous plaant d
55、ans une perspective de synchronisme, nous considrons ces textes comme une simple rptition des textes antrieurs, mais dcals dans le sens de la plus haute spculation. Jamais la leon de lHbreu ne sest dite (ou ne sest tue) dune manire plus abrupte, plus trangre toute contingence et tous les accommodements que demande la diffusion dune leon rendue accessible tel auditeur particulier. Nous sommes, avec ces textes, au moment de la grande dchirure. Non seulement une part du 14 judasme
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