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文档简介

Sigmund Freud, “ Une difficult de la psychanalyse ” (1917)10Sigmund FREUD (1917)“Une difficult dela psychanalyse”(Traduit de lAllemand par Marie Bonaparte et Mme E. Marty, 1933).Un document produit en version numrique par Jean-Marie Tremblay, bnvole,professeur de sociologie au Cgep de ChicoutimiCourriel: jmt_sociologuevideotron.ca Site web: /sociojmtDans le cadre de la collection: Les classiques des sciences socialesSite web: http:/www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.htmlUne collection dveloppe en collaboration avec la BibliothquePaul-mile-Boulet de lUniversit du Qubec ChicoutimiSite web: http:/bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htmCette dition lectronique a t ralise par Jean-Marie Tremblay, bnvole, professeur de sociologie au Cgep de Chicoutimi partir de:Sigmund FREUD (1917)“ Une difficult de la psychanalyse ”Une dition lectronique ralise partir de larticle de Sigmund Freud, “Une difficult de la psychanalyse”. Texte originalement publi en 1917.Traduit de lAllemand par Marie Bonaparte et Mme E. Marty, 1933. Larticle est publi dans louvrage intitul: Essais de psychanalyse applique. Paris: ditions Gallimard, 1933. Rimpression, 1971. Collection Ides, nrf, n 263, 254 pages. (pp. 137 147).Polices de caractres utilise:Pour le texte: Times, 12 points.Pour les citations: Times 10 points.Pour les notes de bas de page: Times, 10 points.dition lectronique ralise avec le traitement de textes Microsoft Word 2001 pour Macintosh.Mise en page sur papier formatLETTRE (US letter), 8.5 x 11)dition complte le 20 aot 2002 Chicoutimi, Qubec. Sigmund FreudEssaisde psychanalyse appliqueTraduit de lallemand par Marie Bonaparte et Mme E. MartyGallimard, 1933, pour la traduction franaise.Paris: rimpression, Gallimard, collection ides nrf, n 263, 1971, 254 pages.ditions Gallimard, 1933, pour la traduction franaise.Les traductrices se sont servies des textes contenus dans le Xe volume des Gesammelte Schriften (uvres compltes) de Sigmund Freud, paru en 19211 lInternationaler Psychoanalytischer Verlag , Leipzig, Vienne, Zurich.Les traductions du Mose de Michel-Ange, dUne nvrose dmoniaque au XVIIe sicle et du Thme des trois coffrets ont paru une premire fois dans la Revue franaise de Psychanalyse (Paris, Doin, 1927, t. I, fasc. 1, 2 et 3).Elles ont t ici reprises et revues.Retour la table des matires“Une difficult dela psychanalyse” A paru dabord en hongrois dans la revue Nyugat, dite par H. Ignotus, Budapest (1917), ensuite dans Imago, tome V (1917), et dans la quatrime srie de la Sammlung kleiner Schriften zur Neurosenlehre.(1917)Retour la table des matiresJe commencerai par dire que je nentends pas parier dune difficult intellectuelle, de quelque chose qui rende la psychanalyse inaccessible lintelligence de celui auquel elle sadresse (auditeur ou lecteur), mais dune difficult affective, de quelque chose par quoi la psychanalyse saline la sympathie de lauditeur ou du lecteur et qui rend celui-ci moins enclin lui accorder intrt et crance. Ainsi quon peut le voir, ces deux difficults aboutissent au mme rsultat. Qui nprouve pas assez de sympathie pour une chose ne sait pas non plus la comprendre aussi aisment.Par gard pour mon lecteur, que je mimagine tre un profane, je me vois forc de reprendre les choses de plus haut. En psychanalyse, la suite dun grand nombre dobservations et dimpressions isoles, sest enfin difi quelque chose comme une thorie, connue sous le nom de thorie de la libido . La psychanalyse sapplique, ainsi quon le sait, comprendre et gurir des troubles appels troubles nerveux. Il fallait, pour attaquer ce problme, trouver un point par o laborder, et lon se dcida la rechercher dans la vie instinctive de lme. Des hypothses relatives la vie instinctive de lhomme devinrent ainsi la base de notre conception de la nervosit.La psychologie, telle quelle est enseigne dans nos coles, ne nous donne, quand nous linterrogeons sur les problmes de la vie psychique, que des rponses trs peu satisfaisantes. Mais il nest pas de domaine o les renseignements quelle nous fournit soient plus prcaires quau domaine des instincts.Cest nous de voir ici comment trouver une premire orientation. La conception populaire distingue la faim et lamour et voit en eux les reprsentants des instincts qui tendent, dune part, la conservation de lindividu, dautre part, sa reproduction. En adoptant de notre ct cette distinction qui semble toute naturelle, nous sparons de mme en psychanalyse les instincts de conservation, ou du moi, des instincts sexuels, et nous appelons la force avec laquelle linstinct sexuel se manifeste dans la vie psychique libido, cest-dire dsir sexuel, voyant en elle quelque chose danalogue la faim, la volont de puissance, etc. au sein des instincts du moi.Ceci pos, nous faisons sur ce terrain notre premire dcouverte importante. Nous dcouvrons que, pour comprendre les maladies nerveuses, il faut attribuer la signification de beaucoup la plus grande aux instincts sexuels, que les nvroses sont, pour ainsi dire, les maladies spcifiques de la fonction sexuelle. Nous voyons encore quil dpend de la quantit de la libido et de la possibilit de satisfaire celle-ci et de la dcharger en la satisfaisant, quun sujet tombe ou non malade dune nvrose. Nous comprenons que la forme de sa maladie est dtermine par la manire dont lindividu a effectu lvolution de sa fonction sexuelle, ou, comme nous le disons, par les fixations que sa libido a prouves au cours de cette volution. Et une certaine technique que nous possdons et qui nest pas des plus simples, technique qui nous met mme dexercer sur le malade une influence psychique, nous permet la fois dlucider et de faire rtrocder maintes sortes de nvroses. Notre effort thrapeutique a le plus de succs auprs dune certaine classe de nvroses, celles qui proviennent du conflit entre les instincts du moi et les instincts sexuels. Car, chez lhomme, il arrive que les exigences des instincts sexuels, qui dbordent de beaucoup lindividualit, lui semblent un danger qui menace ou sa propre conservation ou lestime quil se doit lui-mme. Alors le moi se met sur la dfensive, il refuse aux instincts sexuels la satisfaction quils dsirent, et les oblige ces dtours vers une satisfaction substitutive qui se manifeste sous forme de symptmes nerveux.La thrapeutique psychanalytique parvient alors soumettre une rvision le processus de refoulement et mener ce conflit vers une issue meilleure, compatible avec la sant. Des adversaires incomprhensifs nous reprochent alors dtre exclusifs en estimant trop haut limportance des instincts sexuels : lhomme possde donc dautres intrts que les sexuels! Cest ce que nous navons pas un seul instant oubli ou ni. Notre point de vue exclusif est semblable celui du chimiste qui ramne toutes les constitutions de la matire la force de lattraction chimique. Il ne conteste pas par-l la pesanteur, mais cest au physicien quil laisse le soin de lestimer.Au cours du travail thrapeutique, nous avons nous proccuper de la rpartition de la libido chez le malade, nous cherchons dcouvrir quelles sont les reprsentations objectales auxquelles sa libido est fixe et nous la librons pour la mettre la disposition du mot. Nous sommes ainsi arrivs nous faire un trs singulier tableau de la rpartition primitive de la libido chez lhomme. Nous dmes admettre quau commencement du dveloppement individuel, toute libido (toute tendance rotique, toute facult amoureuse) est fixe la propre personne et investit, comme nous disons, le propre moi. Ce nest que plus tard que la libido, en prenant appui sur la satisfaction des grands besoins vitaux, dborde du moi sur les objets extrieurs, ce qui nous met mme de reconnatre les instincts libidinaux en tant que tels et de les distinguer des instincts du moi. La libido peut tre dtache nouveau de ces objets et retire dans le mot.Ltat dans lequel le moi retient la libido, nous lappelons narcissisme, en souvenir de la lgende grecque du jeune Narcisse, amoureux de sa propre image reflte dans leau.Nous attribuons ainsi lindividu la facult de progresser en allant du narcissisme lamour objectal. Mais nous ne croyons pas quil arrive jamais que toute la libido du moi se dverse sur les objets. Il reste toujours dans le moi une certaine quantit de libido, un certain degr de narcissisme persiste, malgr un amour objectal trs dvelopp. Le moi est un grand rservoir hors duquel spand la libido destine aux objets et vers lequel elle retourne de nouveau. La libido objecturale tait primitivement libido du moi, et elle peut de nouveau se retransformer en libido du moi. Il est indispensable la pleine sant du sujet que sa libido ne perde pas sa pleine mobilit. Pour rendre sensible ce rapport, pensons une amibe, dont la substance consistante et fluide met des pseudopodes, appendices dans lesquels la substance vitale stend, mais quelle peut tout instant ramener de nouveau en elle, de telle sorte que la forme du petit noyau protoplasmique se trouve rtablie.Ce que jai cherch dcrire par ce qui prcde, cest la thorie de la libido dans les nvroses, sur laquelle se fonde notre manire de comprendre la nature de ces tats morbides et notre intervention thrapeutique en ce qui les concerne. Il va de soi que nous considrons ces propositions de la thorie de la libido comme galement valables pour le comportement normal. Nous parlons du narcissisme du petit enfant et nous rapportons au narcissisme prpondrant de lhomme primitif sa croyance la toute-puissance de ses penses et ce fait que, par suite, il se figure pouvoir, par la technique de la magie, influer sur les vnements du monde extrieur.Ce prambule achev, je voudrais exposer comment le narcissisme, lamour-propre de lhumanit en gnral a jusqu prsent prouv, de par linvestigation scientifique trois graves humiliations.a) Au dbut de cette investigation, lhomme pensa dabord que son habitation, la terre, se tenait en repos au centre de lunivers, tandis que le soleil, la lune et les plantes se mouvaient dans des orbites circulaires autour de celle-ci. Il en croyait ainsi navement ses sens, car lhomme ne sent point le mouvement de la terre, et partout o il peut porter librement ses regards, il se trouve au centre dun cercle qui renferme le monde extrieur. La position centrale de la terre lui tait dailleurs une garantie du rle prdominant de celle-ci dans lunivers et semblait en harmonie avec sa tendance se sentir le seigneur de ce monde.La ruine de cette illusion narcissique se rattache pour nous au nom et luvre de Nicolas Copernic, au XVIe sicle. Les pythagoriciens avaient, bien longtemps avant lui, eu des doutes sur cette situation privilgie de la terre et Aristarque de Samos, ds le IIIe sicle avant J.-C., dclarait que la terre tait plus petite que le soleil et quelle devait se mouvoir autour de cet astre. Ainsi, mme la grande dcouverte de Copernic avait dj t faite avant lui. Mais lorsquelle obtint lassentiment gnral, lamour-propre humain prouva sa premire humiliation, la cosmologique.b) Lhomme sleva, au cours de son volution culturelle, au rle de seigneur sur ses semblables de race animale. Mais, non content de cette prdominance, il se mit creuser un abme entre eux et lui-mme. Il leur refusa la raison et soctroya une me immortelle, se targua dune descendance divine qui lui permettait de dchirer tout lien de solidarit avec le monde animal. Cette prsomption, ce qui est curieux, reste encore trangre au petit enfant comme lhomme primitif. Elle est le rsultat dune volution ultrieure, vises plus ambitieuses. Lhomme primitif, au stade du totmisme, ne trouvait nullement choquant de faire descendre son clan dun anctre animal. Le mythe, qui contient le rsidu de cette antique faon de penser, fait prendre aux dieux des corps danimaux, et lart des temps primitifs donne aux dieux des ttes danimaux. Lenfant ne ressent aucune diffrence entre son propre tre et celui de lanimal ; cest sans tonnement quil trouve dans les contes des animaux pensants, parlants ; il dplace un affect de peur inspire par son pre sur le chien ou sur le cheval, sans avoir en cela lintention de ravaler son pre. Cest seulement aprs avoir grandi quil se sera suffisamment loign de lanimal pour pouvoir injurier lhomme en lui donnant des noms de btes.Nous savons tous que les travaux de Charles Darwin, de ses collaborateurs et de ses prdcesseurs, ont mis fin cette prtention de lhomme voici peine un peu plus dun demi-sicle. Lhomme nest rien dautre, nest rien de mieux que lanimal, il est lui-mme issu de la srie animale, il est apparent de plus prs certaines espces, dautres de plus loin. Ses conqutes extrieures ne sont pas parvenues effacer les tmoignages de cette quivalence qui se manifestent tant dans la conformation de son corps que dans ses dispositions psychiques. Cest l cependant la seconde humiliation du narcissisme humain : lhumiliation biologique.c) La troisime humiliation, dordre psychologique, lui est cependant la plus sensible.Lhomme, quelque rabaiss quil soit au-dehors, se sent souverain dans sa propre me. Il sest forg quelque part, au cur de son moi, un organe de contrle qui surveille si ses propres motions et ses propres actions sont conformes ses exigences. Ne le sont-elles pas, les voil impitoyablement inhibes et reprises. La perception intrieure, la conscience, rend compte au moi de tous les processus importants qui ont lieu dans lappareil psychique, et la volont, guide par ces renseignements, excute ce qui est ordonn par le moi, corrigeant ce qui voudrait se raliser de manire indpendante. Car cette me nest rien de simple, mais bien plutt une hirarchie dinstances suprieures ou infrieures, un enchevtrement dimpulsions qui, indpendantes les unes des autres, cherchent se raliser et qui rpondent au grand nombre dinstincts et de rapports au monde extrieur, beaucoup dentre elles tant contraires et incompatibles. Il est ncessaire la fonction psychique que linstance suprieure prenne connaissance de tout ce qui se prpare et que sa volont puisse pntrer partout pour y exercer son influence. Et le moi se sent assur aussi bien de lintgralit et de la sret des renseignements que de lexcution des ordres quil donne.Dans certaines maladies et, de fait, justement dans les nvroses, que nous tudions, il en est autrement. Le moi se sent mal laise, il touche aux limites de sa puissance en sa propre maison, lme. Des penses surgissent subitement dont on ne sait do elles viennent ; on nest pas non plus capable de les chasser. Ces htes trangers semblent mme tre plus forts que ceux qui sont soumis au moi; ils rsistent toutes les forces de la volont qui ont dj fait leurs preuves, restent insensibles une rfutation logique, ils ne sont pas touchs par laffirmation contraire de la ralit. Ou bien il survient des impulsions qui semblent provenir dune personne trangre, si bien que le moi les renie, mais il sen effraie cependant et il est oblig de prendre des prcautions contre elles. Le mot se dit que cest l une maladie, une invasion trangre et il redouble de vigilance, mais il ne peut comprendre pourquoi il se sent si trangement frapp dimpuissance.La psychiatrie conteste la vrit que ces phnomnes soient le fait de mauvais esprits du dehors qui auraient fait effraction dans la vie psychique, mais elle se contente alors de dire en haussant les paules : dgnrescence, prdisposition hrditaire, infriorit constitutionnelle! La psychanalyse entreprend dlucider ces cas morbides inquitants, elle organise de longues et minutieuses recherches, elle se forge des notions de secours et des constructions scientifiques, et, finalement, peut dire au mot : Il ny a rien dtranger qui Se soit introduit en toi, cest une part de ta propre vie psychique qui sest soustraite ta connaissance et la matrise de ton vouloir. Cest dailleurs pourquoi tu es si faible dans ta dfense ; tu luttes avec une partie de ta force contre lautre partie, tu ne peux pas rassembler toute ta force ainsi que tu le ferais contre un ennemi extrieur. Et ce nest mme pas la pire ou la plus insignifiante partie de tes forces psychiques qui sest ainsi oppose toi et est devenue indpendante de toi-mme. La faute, je dois le dire, en revient toi. Tu as trop prsum de ta force lorsque tu as cru pouvoir disposer ton gr de tes instincts sexuels et ntre pas oblig de tenir compte le moins du monde de leurs aspirations. Ils se sont alors rvolts et ont suivi leurs propres voies obscures afin de se soustraire la rpression, ils ont conquis leur droit dune manire qui ne pouvait plus te convenir. Tu nas pas su comment ils sy sont pris, quelles voies ils ont choisies ; seul, le rsultat de ce travail, le symptme, qui se manifeste par la souffrance que tu prouves, est venu ta connaissance. Tu ne le reconnais pas, alors, comme tant le rejeton de tes instincts repousss et tu ignores quil en est la satisfaction substitutive. Mais tout ce processus nest possible qu une seule condition : cest que tu te trouves encore dans lerreur sur un autre point important. Tu crois savoir tout ce qui

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