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Elena RaisiDoctorat de Recherche en Littrature de lEurope UnieXXIIe cycleAllgorie ou mensonge?Quelques points de vue sur le mythe du XIIIe au XVe sicleIntroductionIl y a eu un moment o le mythe a cess dtre croyance pour se transformer en quelque chose dautre; cependant on ne connat pas la valeur et la forme des mythes orales, donc on peut travailler seulement sur la narration mythique, et cela oblige regarder les choses dun point de vue ncessairement loin de leur origine. Donc le mythe littraire, lorsque il a cess dtre accueilli comme religion, a suscit tout de suite deux raction opposites; si les philosophes ont estim le texte mythique comme la cration ingnue dun esprit primitif qui a cherch expliquer la Nature avec des moyens inadquats, pourtant ou le mythe a t sauv grce sa capacit communicative ou, au contraire, il a t refus pour sa invraisemblance et par consquence critiqu prement.Ce que nous intresse est montrer que cette double raction, qui a son origine pendant lantiquit, persiste pendant les sicles suivants et reste la principal faon se rapporter au mythe, au moins entre la priode qui est comprise entre les sicles XIIIe XVe. La signification du mythe chez les anciensAprs sa transposition en texte crit, le mythe a eu plusieurs fonctions, une desquelles a t celle dtre vhicule de connaissance; Platon lui-mme a utilise la fameuse allgorie de la caverne pour expliquer des conceptions philosophiques de remarquable complexit. Cela montre une fonction du mythe qui porte au-del de la croyance religieuse, car le philosophe se place non plus devant le royaume de linconnu avec le respect du fidle, mais au contraire cest lui qui connat une vrit quil veut rendre accessible aux autres au moyen dun rcit.Mais, dans ce cas, est-il encore possible croire la lettre du texte? Lorsque la lettre du texte commence tre lue comme un fausset, les dieux cessent dexister et le mythe se dgrade de religion moyen dexplication.Cette interprtation du mythe, qui selon certains spcialistes a eu origine aprs la rception crite du mythe homrique, cest le compromis qui a permis aux Grecs anciens de ne pas renoncer Homre, lorsque le logos a critiqu le mythos. Le mythe comme allgorie: le christianismeAprs le stocisme et le christianisme, qui son tour a emprunt cette pense de lexgse biblique hbraque, le mythe a t lu comme allgorie, cest dire le revtement dune rvlation originaire en mesure de donner des messages comme ceux existants dans lhistoire sacre; il faut en effet souligner que, pour ce qui concerne la signification dallgorie en ancien franais, elle est synonyme du explication chrtienne, cela quon dirait plutt moralisation aujourdhui, mais ce terme ne sest gnralis quau XVe sicle. Toutefois cette perspective suscita des fortes rsistances chez les philosophes chrtiennes du Moyen ge, car certains refusaient la lettre du mythe parce quelle aurait pu corrompre les fidles avec ses contenus licencieux.Cela avait gnr plusieurs disputations entre les dfenseurs et les dtracteurs du mythe cest le cas de la querelle entre le pr-humaniste Albertino Mussato Albertino Mussato dans sa VIIeme ptre avait soutenu que les potes anciens furent rvlateurs de Dieu et que la posie est une seconde thologie. et le dominicain frre Giovannino da Mantova car la coexistence de la pense augustinienne (ou no-platonicienne) et de la pense aristotlicienne (ou no-aristotelicienne) tait assez difficile. Une position lie aux dtracteurs du mythe est celle de lauteur de lOvide moralis qui, en esprit polmique envers la culture classique qui lavait produit, laccuse de favoriser des attitudes immorales et des formes didoltrie, confusion et substitution de limage divine, selon lattitude que Michelangelo Picone classifie sous la dfinition de moralisatio.Marylne Possama-Prez ce propos a crit:Le moraliste chrtien avait justifier, y compris ses propres yeux, lintrt, le soin, voire le plaisir, quil avait pris traduire ces fables lgres, frivoles, parfois grotesques ou honteuses. Marylne Possama-Prez, LOvide moralis. Essai dinterprtation, Paris: Champion, 2006.Toutefois, lauteur de lOvide ne sappuie pas sur une tradition mdivale qui faisait dOvide un philosophe et lui attribuait des intentions morales, voire des aspirations chrtiennes, et cela parce que les fables elles-mmes contiennent la vrit pour celui qui sait les interprter: Ceste fable nous fet savoir (IV, 5008), Lautre fable, ce mest avis, / Nous moustre et declaire comment (IV, 5011-12). Par ceste fable peut apprendre, / Qui bien i voldoit garde prendre (IV, 5516-17); Ibidem, pp. 304-305.cest, encore une fois, la lecture allgorique qui sauve ces lgendes, comme il sest pass avec celles dHsiode et dHomre. Lallgorie que lauteur de lOvide utilise est de type explicite, Pour la catgorie de allgorie voir A. Strubel, La Rose, Renart et le Graal: la littrature allgorique en France au XIIIe sicle, Paris: Champion, 1989. cest dire quon a une juxtaposition de deux textes ayant chacun leur cohrence propre, dont le premier a une fonction anecdotique, le second contient la doctrine de rfrence; une unique interprtation soutient les correspondances strictes qui sont tablies entre eux.Le mme point de vue de lauteur de lOvide est partage aussi par Guido delle Colonne, qui tait contraire la littrature grecque et surtout aux pomes dHomre, mais son vrai cible tait Ovide, qui avec ses Mtamorphoses est la source la plus connue de la mythologie cette poque; en effet le dominicain Guido Vernani accuse le pote qui a plus utilis le mythe ovidien, Dante Alighieri, de dtourner le lecteur du vrai salut avec des images trompeuses. Le danger est que celui que lon appelle lhomme mdival peut se tromper, car il peut aussi ne pas voir le sens cach, quil soit vrai ou suppos, ou tout simplement trouver vain et plaisant un certain genre de littrature.Jacopone da Todi aussi a exprim son blme par rapport la narration de fables mythologique :Fortezza e Temore fatt figlio/ beato Mito en tutto desprezzato/ Iustizia e Fortezza a lor simiglio/ beato Lutto ci nno generato (Laudi, Lmo fo creato vertoso, vv. 435-38). Au contraire en France, pendant le XIIe sicle, on a un diffrent accueil du mythe, surtout par la figure du pote-thologien universel, reprsent en particulier par Alain de Lille et Bernard Silvestris, tous les deux forms aux intrts philosophiques de Chartres; ces potes-philosophes racontent des exemples qui, bien quils soient faux quant la lettre, toutefois contiennent un sens convers. La Bible en revanche est vrai dans la lettre, mais en plus, elle est pleine de grand sens.Mais il y a une importante diffrence mme entre eux, car le premier utilise dans ses uvres lallgorie chrtienne, le seconde au contraire commente une uvre profane et paenne, celle de Virgile, un grand pote qui pour Bernard est avant tout un philosophe, qui eut lintention dcrire sur la nature humaine; Virgile le fit sub integumentum, pour que le lecteur se connt soi-mme. Il faut aussi souligner comme cette interprtation arrive bien avant le pr-humanisme italien du XIVe sicle. Sur la mme ligne, au XIIIe sicle, on a le Roman de la rose de Guillaume de Lorris et Jean de Meun; bien que les deux auteurs soient trs diffrents entre eux, cependant luvre de lun et de lautre ressent des disputes universitaires de la fine du XIIIe sicle, et si pour le premier largument principal est lcart entre amour courtois et amour rel, le seconde se rattache la matire existante en ajoutant des autres sujets, en rassemblant sur le mode aristotlicien des questions concernant la physique, lthique et la mtaphysique. Pour ce qui concerne en particulier Jean de Meun, Sarah Kay Sarah Kay, The Romance of the Rose, London : Grant & Cutler (Critical Guides of French Texts), 1995. soutient que au centre du dbat romanc par cet auteur il y a la question de la connaissance, dans le sens soit philosophique soit thologique, et cela implique la place de la femme et du corps par rapport la connaissance. Selon A. Strubel A. Strubel, La Rose, op. cit., pp. 21-24. lallgorie propre au Roman de la rose est de type implicite, cest-dire que le lecteur doit fournir lui-mme leffort dinterprtation, lorsque les signes de double sens lui sont apparus, ce quil appelle fusion, ou mtaphore; donc il ny a pas du texte comparer pour rendre vidente la signification qui se cache sous la lettre du texte comme, au contraire, il se passe dans lOvide moralis.Le Roman de la rose pour lequel une des sources principales t Ovide montre donc une utilisation du mythe qui le voit vhicule des ides, et spcialement autour de la morale et de la science; la fable des amours de Venus et Mars, par exemple, est utilise dans ce texte comme allgorie, afin de mieux expliquer la pense de lauteur soit sur ladultre soit sur le fonctionnement dune invention scientifique, en conciliant les deux champs de savoir. Au XIIIe sicle, en Italie, le mythe a t utilis comme allgorie surtout par Dante Alighieri, et particulirement dans la Comdie (Inf. XVI 124-26) et le Convivio (livres II, I, I) o on parle des quatre niveaux interprtatifs du texte, plus prcisment de celui allgorique; ici lauteur remarque lide que la posie est porteuse de vrit,contre lenseignement de son matre penser S. Tommaso dAquino, mme si elle semble dire des choses incroyables.Sur la mme position il y a Albertino Mussato, et aussi Petrarca e Boccaccio, et ensuite Coluccio Salutati; donc la ligne de lopposition la posie comme vhicule de vrit qui est poursuite par la philosophie thomiste nest pas accueillie par les potes du XIVe sicle. Giovanni Boccaccio en particulier, qui a puis directement de la littrature ancienne Ovide, lancien et ses moralisations, Virgile, Snque, les grecs vhiculs par les latins, etc. comme de la mdivale voir le Speculum, lImago mundi, le De Universo, etc. pour sa Genealogie deorum gentilium, soutient que dans le fictiones il y a beaucoup de significations, desquels il en dtermine quatre: la littrale (ou historique), la naturelle ou physique (celle-ci a t ajoute en un second moment), la morale et lallgorique. Entre celles-ci il prfre le sens littral ou historique, selon une interprtation rationaliste de la mythographie: on reconnat dans les dieux des hommes, pour certains aspects dignes dune reconnaissance suprieure, qui ont t diviniss par les paens, contre lesquels Boccaccio polmique cause de leur crdulit (XI 1). Il suit aussi le critre dinterprtation physique pour certains fables, quil considre explications de phnomnes naturels, ou encore le critre morale pour Anteo (I 13), Minerva (II, 13) Pasifae (IV 10) et surtout Psiche (V 22), cependant le premier critre reste les plus accrdit. Donc le mythe, vu comme thologie des potes, selon Boccaccio a trait mme des arguments honntes et il faudrait le dfinir souvent physiologia ou ethologia plutt que theologia (XV 8), parce que les fables des potes naturalia contengunt aut mores; cest la mme vision du Trattatello in laude di Dante et des deux derniers livres de la Genealogie deorum gentilium, o il crit: dunque bene appare, non solamente la poesia essere teologia, ma ancora la teologia essere poesia Giovanni Boccaccio, Il commento alla Divina Commedia egli altri scritti intorno a Dante, ed. D. Guerri, I, 1918, p.43.Les mythes pour Boccaccio sont fictiones dun monde paen, lointain et dpass par le message chrtien, toutefois ils sont ides de la poesis ancienne dans laquelle passe lhistoire humaine de lantiquit, en un sens ternel, qui est valable au-del de la contemporanit. En introduisant sa rflexion sur la Genealogie deorum gentilium, Vittorio Zaccaria souligne:Vero che lo sforzo dellautore quello di scoprire, al di sotto della scorza letteraria, un significato pi profondo ed esemplare Zaccaria Vittorio, Boccaccio narratore, storico, moralista e mitografo, Firenze : Olschki, 2001.En outre, pour ce qui concerne luvre la plus clbre de Boccaccio, selon Luciano Rossi Luciano Rossi, Il Decameron e il Roman de la rose, in Boccaccio e le letterature romanze tra Medioevo e Rinascimento, atti del convegno internazionale Boccaccio e la Francia : Firenze-Certaldo, 19-20 maggio 2003; 19-20 maggio 2004, a cura di Simonetta Mazzoni Peruzzi; Firenze : Alinea, 2006. il y a une stricte liaison entre le Decameron et le Roman de la Rose, pour lexigence dharmoniser lhritage de la pense classique avec une foi loigne de lorthodoxie et cependant prsente et fconde; en outre la rvaluation de la littrature satirique qui se passe dans luvre de Jean de Meun (il pense que Guillaume de Lorris est un personnage imaginaire cre par ce dernier) est un lment fondamental de proximit avec luvre de Boccaccio. Pour trouver cette tendance en Angleterre on devra attendre la nouvelle version de Le Roman de la Rose crite par Geoffrey Chaucer, particulirement pour ce qui concerne le mythe de Narcisse et Echo (vv. 1463-1542); il se trouve dans la fragment A de Roman quon peut attribuer Chaucer avec plus sret, selon la pense de Ronald Sutherland Ronald Sutherland, “The Romaunt of the Rose” and “Le Roman de la Rose”. A Parallel Text Edition, Berkeley and Los Angeles : University of California Press, 1968.Ce mythe a ici une double fonction: la premire est celle de dcrire le lieux ou on trouve une source magique, o poussent les roses de la fable; ici Narcisse a perdu sa vie, il y a une stle quinforme le passant propos de cela. La seconde est celle davertir les jeunes filles de ntre pas trop svres avec leurs prtendants, tant donn que, quelques fois, les dieux coutent le lais des amoureux refuss et ils les vengent. Celle-ci sont les intentions ouvertes de lauteur, mais il est bien connu que lusage courante au Moyen ge est celui de cacher plusieurs niveaux de significations sous la lettre du texte; en effet la rose est vue, dans ce cas, sous plusieurs sens, mais selon Zingarelli Nicola Zingarelli, Lallegoria del Roman de la rose, Napoli : F. Perrella e C., 1912. elle est tout simplement le symbole de la femme dans son intgrit.On trouve aussi le mythe de Venus et Cupidon dans le fragmentB, qui drive dune autre famille de manuscrits, probablement contemporain celui crit par Chaucer; cela qui caractrise les divinits est une certaine libert daction qui en souligne, en rcuprant certains aspects du mythe ancien, la puissance presque irrsistible. Cest un aspect qui distingue les personnages mythiques lorsque ils sont mles avec des personnifications allgoriques de qualit morales, comme la Raison ou la Chastet qui sont caractrises par la fixit de traits, dont on voit plus clairement lutilise simultan de tradition chrtienne et classique:For Venus hir assailith so, / That night and day from hir she stal / Botouns and roses over-al./To Resoun than prayeth Chastitee, /Whom Venus flemed over the see, /That she hir doughter wolde hir lene, /To kepe the roser fresh and grene. Geoffrey Chaucer, d. 1400: The complete works (1894-1897) vol. I Romaunt of the rose and minor poems, Chaucer, Geoffrey, d. 1400 : The complete works (1894-1897), fragment B.Ce qui est intressant est que, entre le XIIe-XIVe sicles, il y a eu une tendance gnrale la rorganisation des messages transmis par les mythes dans une nouvelle perspective, et on peut retrouver ses consquences aussi dans le sicles suivantes, tant que la mme tradition apologtique des premiers chrtiens t reprise par Caldron Caldern de la Barca, Autos sacramentales, 1717, II 172: la voz de la Escritura / Divina en los Profetas / Y humana en los poetas. de la Barca, qui mle la tradition chrtienne et la paenne antique dans sa posie, selon le sens de Clemente di Alessandria, cest-dire de celui qui avait vu la production des savants grecs comme un second Ancien Testament.Humanisme: interprtation noplatonicienne du mytheOn a vu de quelle faon le mythe, dans le mme temps, a t refus comme une fausset dangereuse ou accueilli comme le meilleur moyen pour expliquer quelque chose, des hautes vrits comme des convictions personnelles.Pendant lHumanisme italien aussi on a accueilli surtout la seconde faon de voir le mythe, mais avec une diversit; en effet on retourne au point de dpart, car on va parler de noplatonisme. Cest surtout dans le milieu de Lorenzo de Medici quon a eu la plus grande influence du principes philosophique de Marsilio Ficino, et tous les intellectuels qui taient en contact avec lui mme le Magnifique lui aussi ont montr les effets de ce voisinage dans leurs uvres, soient-elles potiques ou spculatives.Lorsque la philosophie platonicienne et les courantes hermtique se mlent, on a la perception que le vrai savoir doive tre rvl seulement un petit group dinitis et, cause de cela, on va avoir le problme de rserver cette connaissance son propre entourage; le mythe, dans ce cas, va remplir la fonction de voile qui cache la vrit sous la belle fable des histoires des divinits mais, en mme temps, de rvlation de la vrit seulement pour ceux qui la peut lire au-dessus du texte:Lallgorie consiste dire une chose pour en signifier une autre: cest un voile transparent qui couvre la vrit sans la cacher. Guillaume Durand, vque de Mende, Rational des divins offices, 1. I.Un cas trs intressante propos de cela est cel

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